Activités du Spéléo-Club de Chablis

Journée découverte de la spéléo pour Thibaut et sa fille Béryl, 10 ans.
Nous nous retrouvons au lavoir de Voutenay vers 14h30 avant de prendre la route forestière du Fay. Sur place, et après nous être équipés, nous voilà partis vers l'entrée supérieure du Grand Souterrain. Nous nous glissons dans l'entrée basse et, après avoir équipé une main courante, Thibaut descend sur descendeur. Béryl est assuré du haut pour atterrir au pied de son père. Nous partons ensuite vers le fond de la cavité, dans la salle terminale.
Retour tranquille en rampant vers la sortie basse de la cavité.
On a de la chance, il y a un peu de soleil dans cette journée bien pluvieuse.

Nous avions visité la rivière souterraine du Chaland le 15 avril, mais avions arrêté notre exploration en raison d'un niveau d'eau un peu trop haut par moment.
Cette fois, il n'a pas plus depuis plusieurs semaines et l'étiage est bien prononcé. Et pour profiter pleinement de notre journée de spéléo, nous avons loué un gîte pour 12 personnes à Vauvillers. Malheureusement, 3 ne pourrons pas venir pour diverses raisons : on se retrouve donc à 9 près du puits d'accès le samedi matin, dont 5 qui n'ont jamais mis les pieds dans cette cavité.
Il est un peu moins de 11h00 lorsque nous descendons les puits d'entrée. Et nous voilà partis, cette fois, bien équipés en néoprène. Trop bien, même. Il y a nettement moins d'eau et nous avons rapidement un peu trop chaud. Les premières vasques d'eau sont les bienvenues.
Nous progressons rapidement dans la rivière pour atteindre le semi-fossile. Il y a nettement moins d'eau : nous ne reconnaissons même pas la vasque d'eau qui nous a arrêtés au printemps ! Enfin, nous arrivons au talus de glaise qui va nous permettre de monter dans la «galerie féérique». Le talus reste toujours un peu glissant, mais nous atteignons tous la galerie dans laquelle nous avançons lourdement en raison d'une glaise collante ! Lorsqu'il y a un peu plus d'eau, c'est une marche légèrement plus fluide. Là, c'est lourd.
Vers 14h00, arrêt pour casser la croûte. Puis nous reprenons notre lourde marche jusqu'aux prochains talus de glaise, à environ 200 m du fond où nous décidons d'arrêter.
Retour tranquille, au rythme de chacun en prenant des photos. Il est 19h00 lorsque les derniers ressortent.
Après nous être changés, nous retournons au gîte pour une soirée raclette. A 23h00, tout le monde est au lit.
Le lendemain, retour à la maison. Pascal, Geoffrey, Freddy et Bruno passent par Langres faire un peu de tourisme.
En prime, une petite vidéo de Nicolas.

Nous voilà partis pour faire la traversée «Trou du Glaz - Guiers Mort». Initialement organisé par Ilias, ce dernier ne pourra pas venir au dernier moment. Il en est de même de Gris Poil et de Marc. Finalement, nous ne sommes plus que 7 pour faire cette belle traversée.
Bruno et Freddy se retrouvent chez Charlotte le vendredi, tandis que Loïc rejoint Laurence à Lyon par le TGV.
Le lendemain matin, nous nous donnons rendez-vous au parking du col du coq à 9h30. Si nous hésitons à mettre en place une navette en voiture, la transhumance des brebis nous obligera à laisser tous les véhicules au coq. Avec la pluie annoncée pour la sortie, le chemin de retour le plus sûr sera long de 1h30 à 2h00.
Bertrand et Paul nous rejoignent avec un peu de retard, leur autoroute ayant été fermée au niveau d'Aix.
Bref, nous partons vers le trou du Glaz avec un peu de retard, mais sous un beau soleil et des températures agréables. Après une première marche d'approche, nous voilà devant le porche d'entrée. Tout le monde s'équipe. Nous avons 3 cordes de 40 m et toutes les indications nécessaires à la traversée. Et puis, sous terre, le balisage s'avère très présent et les équipements bien propres.
Nous entrons dans la cavité à 11h30 passé pour prendre le chemin des 4 puits de la Lanterne. Avec les 3 cordes, nous pouvons équiper et enchainer rapidement les 3 premiers puits (12, 15 et 18 m). Puis une galerie parfois basse et un peu humide et argileuse nous conduit au P12.
S'en suivent un beau P30 et un méandre avec des ressauts. Pas de grande difficulté, les passages étant tous bien fléchés. Un nouveau puits que l'on ne descend que sur quelques mètres permet de prendre pied dans la suite du méandre et deux P11.
On parcourt alors facilement une galerie plus spacieuse (galerie des champignons), mais avant, nous prenons une petite pause pour casser la croûte. La galerie bute sur une zone qu'il faut remonter sur une quarantaine de mètres (corde en place). Plus loin, et après avoir descendu un nouveau puits avec pendule, nous suivons une galerie en contournant des puits. Un couloir déclive et bas nous mène au puits Pierre (35 m). Il est équipé avec deux cordes, ce qui nous fait gagner du temps.
Au bas, on pénètre dans le réseau sanguin que l'on parcourt à 4 pattes ou plat ventre sur 200 m avant de déboucher dans la galerie du Guiers Mort.
Nous voilà sortis : il est 17h30. Dehors, il pleut, il y a un peu de vent, il fait moins chaud.
Il nous reste à remonter à pied au col de l'Ayes avant de rejoindre le col du Coq. La pluie a rendu par endroit le chemin glissant. Au col de l'Ayes, le vent nous refroidit un grand coup. Après près de 2h00 de marche nous rejoignons les voitures pour nous changer sous la pluie et le froid.
Après une belle soirée « bœuf bourguignon » préparée par Charlotte et une belle nuit de sommeil, nous décidons d'aller aux champignons. Retour bredouille. Lavage du matériel dans un ruisseau.
Barbecue le midi, puis, les uns repartent, les autres vont voir un parcours de VTT. Le soir tout le monde est rentré : beau week-end sportif.