Revue de Presse

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Les spéléo-secouristes échangent

L'Yonne Republicaine, édition du lundi 02 avril 2007.

Aillantais. - SÉCURITÉ / Une première dans l'Yonne.

CONNU des amateurs de spéléologie, le gîte du Puits Bouillant, à Saint-Aubin-Châteauneuf (Aillantais), a accueilli, samedi, une réunion inédite : celle de tous les responsables du Spéléo-Secours du nord-est de la France. Soit une bonne vingtaine de personnes, venues d'Alsace, de Lorraine, de Picardie, de Bourgogne, d'Ile de France. La réunion était coprésidée par Eric Zipper, président national du Spéléo-Secours français, et Claude Roche, directeur technique national de la Fédération française de spéléologie.

« Le Spéléo-Secours français est une commission de la Fédération française de spéléologie, chargée de porter secours dans les souterrains. La FFS est d'ailleurs la seule fédération qui organise ses propres secours, reconnus par la Sécurité civile, explique Bruno Bouchard, président de la ligue de spéléologie de Bourgogne. Dans chaque département, il y a des spéléo-secouristes, tous bénévoles. Dans l'Yonne, ils sont une quinzaine, qui font régulièrement des exercices ».

En dehors des exercices et rendez-vous départementaux, des réunions interrégionales sont organisées tous les deux ans environ. Celle de Saint-Aubin-Châteauneuf était donc la première du genre dans l'Yonne. Le gîte du Puits Bouillant était mis gracieusement à disposition par la communauté de commune de l'Aillantais.

« Affiner ses connaissances »

Objectif de la réunion ? Echanger des expériences et affiner ses connaissances ». Les spéléo-secouristes ont passé en revue de nombreux dossiers. Ils ont notamment discuté de l'avancement des travaux sur la nouvelle civière plongée et des moyens de communications. » Nos connaissances sont particulièrement utiles pour améliorer le matériel ».

Egalement à l'ordre du jour : la mise en place des conseils départementaux de la Sécurité civile - le Spéléo-Secours en fait partie - et la loi de modernisation de la Sécurité civile.

Les accidents sont, heureusement, peu fréquents (une quinzaine par an) et en baisse quasi régulière. Surtout, ils sont rarement le fait de spéléologues avertis. » Deux personnes secourues sur trois ne sont pas membres de la Fédération française de spéléologie ». Ce qui fait dire au Spéléo-Secours français qu'il assure une mission de service public.

O. R.

Article mis en ligne le : 17 avril 2008