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La Côme Sainte-Marie

Article publié par M. DEVRED le vendredi 15 août 2025.

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Après un cuisant échec cet Hiver, nous avons tenté à nouveau l'exploration du Gouffre de la Côme Sainte-Marie à Massangis, avec succès !
Nous sommes deux par une chaude journée d'Août. En début d'après-midi nous découvrons que la grille est fermée par un cadenas à code. Elle n'est désormais plus fermée... Nous entrons.
Le premier puits - d'une douzaine de mètres - nous offre la fraîcheur immédiatement. L'atmosphère est respirable, bien plus que la dernière fois. La glaise est plutôt ressuyée au premier palier mais nous salit tout de même.
Nous nous étions arrêtés juste là la dernière fois. Aux barres scellées au sommet du second puits de 26 mètres, impossible d'aller plus loin tant l'air était irrespirable. Cette fois-ci, il n'en est rien.
Nous descendons ce beau puits spacieux et légèrement concrétionné avec surprise jusqu'au second puis au troisième palier. C'est un beau volume que la cavité nous offre. Et ce n'est pas le dernier...
Arrivés en bas de ce puits, nous prenons quelques photos avant de nous engager dans un ultime petit puits de 5 mètres particulièrement étroit. En bas de ce dernier, nous laissons le matériel pour nous engager dans un couloir bas de plafond, vaillamment défendu par une pioche prise dans la glaise : témoin des désobstructions de nos ancêtres vénérables...
Il s'ouvre à deux reprises sur de très belles et spacieuses cheminées concrétionnées dont les dimensions sont les mêmes que le grand puits ce qui nous procure un grand plaisir. Surpris, toujours.
La température est bien plus basse ici et l'air est moins respirable mais il est possible d'évoluer sans difficultés s'il n'y a pas de grand effort. Nous atteignons la trémie éboulée au fond et n'osons pas l'escalader car les blocs au dessus de attendent le moment propice pour nous assommer...
Après quelques photos supplémentaires, nous décidons de remonter lentement car le moindre effort nous essouffle. L'étroiture verticale du puits de 5 mètres s'avère particulièrement essoufflante sans être difficile pour autant. Nous évoluons lentement mais sûrement jusqu'à la surface. La pente glaiseuse au premier palier, au pied du premier puits, finit de nous tapisser de glaise collante et amoureuse pour parfaire notre portrait de sortie.
Sans encombre et sans trop de gaz, nous quittons le secteur autour de 17h avec quelques kilogrammes de bonne terre en plus dans le kit et une belle séance de nettoyage du matériel en perspective !
N'hésitez pas à y aller pour celles et ceux qui ne connaissent pas. Et soyez prudents, pensez à bien respirer si ça ne va pas. On peut se laisser surprendre ! Bisous glaiseux !