29mai2025
Rivière souterraine de la Diau et randonnées
Article publié par B. BOUCHARD le jeudi 05 juin 2025.Nous avions prévu de passer les 4 jours du week-end de l'ascension en Haute-Savoie. Vu les prévisions météo à moyenne échéance, nous avons préféré un gîte au camping, et croisé les doigts pour ne pas trop subir la pluie.
Si l'arrivée sur place le mercredi soir s'est faite sous une pluie continue, nous avons eu la chance de vivre les 3 jours suivants au sec, avec des températures records ! Retour de la pluie dès le samedi soir .
Premier jour, remise en forme : nous partons à Sous-Dîne (2000 m d'altitude), en partant du plateau des Glières : 18 km et près de 1100 m de dénivelé cumulé. Effectivement, ça monte (col de Spee), ça redescend bien raide, puis ça remonte (Sous-Dine), ça redescend et il faut encore remonter plus de 300 m de dénivelé pour retrouver la voiture. A part Julius qui trouve tout facile, ça ronchonne un peu dans la petite troupe. Il nous faudra 8h00 pour faire le périple. Retour au gîte, apéro et barbecue pour se remonter le moral.
Le lendemain, départ pour la Diau. Le GPS nous trouve un raccourci pour rejoindre la grotte, en nous faisant traverser le plateau des Glières en voiture. Pas top.
Après 20 mn de marche d'approche, nous arrivons devant le porche. Nous mettons de suite la néoprène et partons faire notre visite. Pas de grosses difficultés au début. Nous équipons la vire du Dr Favre. Pour le reste, la présence de chaines et d'échelles facilite la visite. Nous connaissons bien les galeries d'entrée, ce qui fait que nous atteignons assez rapidement la soufflerie. Juste avant, nous consultons l'échelle de niveau d'eau : il est recommandé de ne pas s'engager si le niveau dépasse les 25 cm. Tout va bien, il y a moins de 20 cm. Nous continuons donc. Avec la chaleur extérieure, le courant d'air de la soufflerie est particulièrement sensible et n'invite pas à trainer dans cette partie. Nous arrivons enfin à l'embarcadère : nous commençons à remonter la rivière : alternance de rapides, de bassins d'eau, de cascades qu'il faut escalader. La néoprène est bien appréciée dans l'eau froide (on s'immerge jusqu'à la poitrine). Nous dépassons la cascade Trémeau, puis le Grand Lac. Avant la voûte basse, sur un endroit sec, nous cassons la croûte et décidons de faire demi-tour.
La descente de la rivière est plus rapide (il y a quand même pas mal de courant et d'eau par endroit), et ressortons en début d'après-midi. Nous pique-niquons au soleil, prenons un café près des voitures. Il faut déjà rentrer. Un nouveau barbecue nous attend.
Le lendemain matin, départ vers le col des Aravis pour faire la via ferrata d'Yves Collet-Villard : 700 m de long, 350 m de dénivelé. Il y a au moins 2 groupes devant nous, il y en aura d'autres derrière. Via ferrata avec de belles vues sur la montagne, pas trop difficile.
Cette fois, nous serons de retour au gîte en milieu d'après-midi. Il est déjà temps de penser à ranger.
Super week-end, bien intense où nous nous sommes tous régalés !
Si l'arrivée sur place le mercredi soir s'est faite sous une pluie continue, nous avons eu la chance de vivre les 3 jours suivants au sec, avec des températures records ! Retour de la pluie dès le samedi soir .
Premier jour, remise en forme : nous partons à Sous-Dîne (2000 m d'altitude), en partant du plateau des Glières : 18 km et près de 1100 m de dénivelé cumulé. Effectivement, ça monte (col de Spee), ça redescend bien raide, puis ça remonte (Sous-Dine), ça redescend et il faut encore remonter plus de 300 m de dénivelé pour retrouver la voiture. A part Julius qui trouve tout facile, ça ronchonne un peu dans la petite troupe. Il nous faudra 8h00 pour faire le périple. Retour au gîte, apéro et barbecue pour se remonter le moral.
Le lendemain, départ pour la Diau. Le GPS nous trouve un raccourci pour rejoindre la grotte, en nous faisant traverser le plateau des Glières en voiture. Pas top.
Après 20 mn de marche d'approche, nous arrivons devant le porche. Nous mettons de suite la néoprène et partons faire notre visite. Pas de grosses difficultés au début. Nous équipons la vire du Dr Favre. Pour le reste, la présence de chaines et d'échelles facilite la visite. Nous connaissons bien les galeries d'entrée, ce qui fait que nous atteignons assez rapidement la soufflerie. Juste avant, nous consultons l'échelle de niveau d'eau : il est recommandé de ne pas s'engager si le niveau dépasse les 25 cm. Tout va bien, il y a moins de 20 cm. Nous continuons donc. Avec la chaleur extérieure, le courant d'air de la soufflerie est particulièrement sensible et n'invite pas à trainer dans cette partie. Nous arrivons enfin à l'embarcadère : nous commençons à remonter la rivière : alternance de rapides, de bassins d'eau, de cascades qu'il faut escalader. La néoprène est bien appréciée dans l'eau froide (on s'immerge jusqu'à la poitrine). Nous dépassons la cascade Trémeau, puis le Grand Lac. Avant la voûte basse, sur un endroit sec, nous cassons la croûte et décidons de faire demi-tour.
La descente de la rivière est plus rapide (il y a quand même pas mal de courant et d'eau par endroit), et ressortons en début d'après-midi. Nous pique-niquons au soleil, prenons un café près des voitures. Il faut déjà rentrer. Un nouveau barbecue nous attend.
Le lendemain matin, départ vers le col des Aravis pour faire la via ferrata d'Yves Collet-Villard : 700 m de long, 350 m de dénivelé. Il y a au moins 2 groupes devant nous, il y en aura d'autres derrière. Via ferrata avec de belles vues sur la montagne, pas trop difficile.
Cette fois, nous serons de retour au gîte en milieu d'après-midi. Il est déjà temps de penser à ranger.
Super week-end, bien intense où nous nous sommes tous régalés !