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Riviere souterraine du Chaland

Article publié par B. BOUCHARD le lundi 14 avril 2025.

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A 7h30, nous nous retrouvons à 4 à Chablis pour prendre du matériel et partir à Arbecey en Haute-Saône. Avec les travaux sur la route dont notre outil de navigation GPS n'était pas informé, nous mettons 3heures à arriver sur place, où nous attendent Julius et Nicolas.
En route vers l'entrée du réseau souterrain du Chaland. Nous nous équipons léger, baudriers et longes, descendeurs et nous nous engageons tranquillement vers le puits.Là nous découvrons que celui-ci est busé et ne se descend donc plus en désescalade. Nous retournons rapidement aux voitures pour prendre les crolls et les baudriers de poitrine, et nous voilà enfin partis.
La descente du puits d'entrée, puis des échelles fixes ne posent pas de difficulté. En dehors du baudrier et des longes, nous laissons toute la quincaillerie au bas des échelles. Nous descendons ensuite la petite rivière qui court vers le collecteur. Pour 3 d'entre nous, c'est la découverte de la grotte, les 3 autres l'ayant déjà visitée 3 fois, la dernière datant de 2017. Le parcours ne présente pas de difficulté dans les galeries spacieuses, parfois concrétionnées. Quelques mains-courantes permettent de trop se mouiller, mais les passages restent aquatiques. Avant de monter le talus argileux qui permet de suivre le réseau, nous remontons un cours d'eau actif et arrêtons lorsqu'il devient trop aquatique. Nous ne sommes pas très loin du siphon terminal.
Nous revenons sur nos pas pour remonter le talus de glaise qui nous conduit dans la salle du bar-tabac. Nous la dépassons et prolongeons notre parcours dans une belle galerie concrétionnée avec plus ou moins d'eau et quelques gours. Cette galerie, appelée « semi-fossile du bar-tabac », est plus humide que dans nos souvenirs et nous ne sommes pas certains d'avoir pris le bon chemin. Nous faisons demi-tour devant un passage aquatique qui nous parait un peu trop profond pour ceux qui n'ont pas pris de néoprène.
En regardant la topographie, nous étions bien sur le bon chemin, mais nos visites antérieures s'étaient déroulées en automne, en pleine période d'étiage où l'eau était moins haute.
Nous trouvons un coin sec pour casser la graine.
Au retour, Nicolas prend le temps de faire quelques photographies.
Dehors, les nuages sont arrivés, mais nous laissent le temps de nous changer et prendre un café avant l'arrivée des premières gouttes de pluies. Retour à Chablis à 20h45.
Nous y retournerons, en prenant plus de temps pour la visite et réaliser des photographies.