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Prospection
En matinée, prospection entre Tormancy et Grimault.
Cela faisait 40 ans que je n'avais pas mis les pieds dans les rochers au nord de Tormancy, le long du Serein. Initialement, je partais pour remonter le petit vallon qui file vers l'ouest en direction du bois du Thin et que je n'avais encore jamais parcouru. Malgré la présence de nombreux affleurements rocheux, je n'y trouve rien d'intéressant et décide de redescendre vers la rivière. Je la longe en allant vers l'aval, et en longent les roches qui se trouvent en rive gauche. Je finis par retrouver assez facilement la grotte des pertes du Serein que nous avions creusé en 1983. Curieusement, le site semble ne pas avoir bougé depuis 40 ans : on retrouve le même tas de terre sorti du trou, sans qu'une seule herbe n'y ait poussé. Les blaireaux ne semblent pas avoir cherché à se loger dans la cavité. A noter qu'il s'agit de la seule cavité de ce secteur.
Au retour, en coupant à travers bois, je remarque un trou sur le plateau, comme une entrée d'un petit gouffre. Malheureusement, après un coup de lampe, il n'y a rien à espérer de ce côté. Après 2 heures de marche dans les éboulis et en forêt, retour à la voiture et pique-nique.
Je pars ensuite vers la forêt de Frétoy, pour voir la partie amont de la vallée (les Bois Charlet) dont nous avons déjà prospecté une partie en partant de Misery. Quelques rochers sont visibles en rive gauche. Je les parcours tant bien que mal, en me battant avec de longues orties qui me barrent le chemin. Je tombe sur un endroit où l'on peut décompter au moins 5 entrées de cavités plus ou moins obstruées. Cela ressemble à un grand porche de caverne qui s'est effondré. Les blaireaux ou autres mammifères ont dégagé quelques passages. J'en fais le tour et m'intéresse plus particulièrement à un boyau, long de quelques mètres et qui laisse entrevoir un vide plus conséquent. Quelques cailloux et de la terre obstruent le boyau. Avec pelle et pied de biche, j'arrive à me faire un passage, mais un dernier bloc m'empêche de passer. J'arrive à le décoller, mais il est trop lourd pour le tirer vers la sortie. Avec mes pieds, je le pousse devant dans le vide qui s'offre à moi. Il chute lourdement et je peux entrer dans une salle de 2 m de long sur 1,50 m de large et 1,80 m de hauteur (au mieux). Malheureusement pas de suite visible. Des boyaux repartent en direction de l'extérieur, vers les autres accès aperçus précédemment. La salle est utilisée par un mammifère qui y laisse ses excréments. Je ressors et reprends la prospection de la vallée.
Plus au nord, les rochers se trouvent à l'intérieur d'un parc à sanglier. Deux porches bas sont visibles, mais ils ne sont pas profonds. Je finis par revenir en fouinant encore sans rien remarquer d'autre. Retour à la voiture après 2 nouvelles heures de prospections et désobstruction.