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Grotte de la Diau

Article publié par B. BOUCHARD le jeudi 26 août 2021.

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Arrivée la veille sur le parking de la Diau où nous passons la nuit. Nous rencontrons deux guides, avec chacun un client, qui reviennent de la grotte et qui nous confirment que le niveau d'eau est bas.
Le matin, nous nous préparons donc tranquillement à une nouvelle visite, cette fois avec nos baudriers, une corde de 25 m et une autre de 20 m en secours. Pendant nos préparatifs, des groupes de randonneurs partent vers le plateau du Parmelan.
Nous discutons avec un ancien gendarme de Chamonix à la retraite, prêt à partir en rando avec sa conjointe, et qui traitera de monchu (mais avec humour) tous les randonneurs qui partent en montagne. Il parait qu'ils sont faciles à reconnaître, grâce à leurs chaussures, leur sac à dos, et surtout, si la plaque d'immatriculation comporte la croix savoyarde en guise de symbole de la région ! Une chance, nous sommes des «burgundi», et surtout des spéléos, alors, il nous a à la bonne.
Nous montons à la Diau et atteignons assez rapidement le ressaut qui nous avait arrêté lors de notre dernière visite. Nous équipons la vire avec la corde 25 m : il y a une chaîne au démarrage puis des broches, ce qui nous facilite l'équipement. L'échelle est stabilisée avec du béton. En haut nous entrons dans la rivière dont le parcours s'avère assez facile. Pas ou peu d'obstacle, mais une eau froide dans laquelle il faut s'immerger par endroit jusqu'en haut des cuisses ou à la ceinture. Plus loin, nous évitons une eau profonde par une vire équipée par une chaîne. S'il n'y a pas de concrétion, les galeries restent belles à parcourir. Le courant d'air est particulièrement sensible durant tout le trajet, et le froid nous rappelle que nous sommes dans un trou de montagne. Après avoir contourné une belle cascade par des galeries parallèles, nous remontons quelques courtes échelles métalliques (mais en piteux états) pour arriver sur une fissure montante dans lequel un courant d'air ronflant siffle sur nos combinaisons.
Nous décidons de nous arrêter là. D'après la topo, après avoir franchi cette zone étroite et ventilée, on retrouve la rivière. La prochaine fois, on reviendra en équipe, pour une visite prolongée, un repérage des 3 Bétas sur le Parmelan et éventuellement rando ou Grande Vire.
Retour à la voiture, puis nous montons sur le plateau des Glières faire un peu de randonnée (facile). Nous arrivons au parking (immense) vers 17h00, quasi vide, mais après avoir croisé grand nombre de véhicules qui redescendaient dans la vallée. Compte tenu du nombre de visiteurs il vaut mieux éviter l'endroit aux heures de pointe !
Nous passons une nouvelle nuit sur le parking de la Diau. A la nuit tombée, un groupe de personnes redescend de la grotte avec des petits véhicules tout-terrain radiocommandés ! Leur jeu : conduite de mini 4x4 sur terrain accidenté. C'est petit mais ça passe partout, même dans les endroits les plus improbables !