L'Yonne : Géologie et hydrologie 2/5

Hydrologie

Le département est traversé de part en part, du sud vers le nord, par l’Yonne. Cet important affluent de la Seine est grossi par la Cure, puis le Serein, l’Armançon le Vrin et la Vanne. Plus à l’ouest, le Loing, l’Ouanne puis le Lunain sont des affluents directs de la Seine.

La nature géologique des sols se retrouve sur la carte hydrographique du département.

En effet, plus propices aux infiltrations, les Plateaux de Bourgogne et ceux du Pays d’Othe sont les plus pauvres en écoulement superficiel. C’est bien dans ces régions que l’on rencontrera le plus grand nombre de phénomènes karstiques. Par contre, à l’Ouest de l’Yonne, le karst de Puisaye n’est pas mis en valeur. Ici, l’étage crayeux du Crétacé est recouvert d’une couche d’argile plus importante que sur l’Est de la région, ce qui favorise la présence d’eau en surface.

Des colorations ont mis en évidence quelques circulations souterraines remarquables. Certaines, encore inaccessibles aux explorations, conservent tout leur mystère. C’est le cas de :

  • La liaison Serein / Cure ;
  • L’alimentation des sources de Druyes-les Belles-Fontaines ;
  • L’alimentation des sources de Voutenay-sur-Cure ;
  • La liaison entre le gouffre d’Athée et la Fosse Dionne à Tonnerre.

D’autres, peu nombreuses, ont pu être explorées en partie. Parmi les circulations souterraines reconnues partiellement, on note :

  • La capture du Vrin par le Tholon, qui traverse le Puits Bouillant ;
  • Les recoupements des méandres de la Cure à Arcy-sur-Cure ;
  • Les rivières souterraines de La Guinand qui participent à l’alimentation des sources d’Armentières ;
  • Les Entonnoirs à Tannerre-en-Puisaye, zone de pertes qui absorbent l’eau que l’on retrouve dans la rivière souterraine des Usages, et dont la résurgence se situe probablement dans l’Ouanne.

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