30janv.2010
Bivouac au Trou qui souffle
Article publié par J. GENAIRON le jeudi 04 février 2010.Pour ce week-end "commando" organisé par Jérôme, nous avions l'intention d'effectuer une grosse excursion dans le Trou Souffleur du Vercors, jusqu'au toboggan et avec Bivouac dans la cavité.
Après une halte chez Fabrice et Estelle le vendredi soir (merci à eux de nous avoir hébergés), nous arrivons à Méaudre vers 12H00, le réseau secondaire n'est pas déneigé et nous nous garons pratiquement sur une piste de ski de fond.
La marche d'approche dans la neige jusqu'à l'entrée des Saints de Glace est relativement agréable, par un beau soleil. Nous croisons d'ailleurs un groupe en initiation à l'entrée du trou souffleur.
Un problème de taille se pose à nous lorsque nous arrivons sur les Saints de Glace : le boyau d'entrée est colmaté par un bouchon de glace de pratiquement 1 m de longueur : il faut nous faut alors désobber le passage. Jérôme avait prévu un piochon pour l'occasion et nous nous relayons alors pour casser ce maudit bouchon, chose pas très aisée vue l'exiguïté des lieux. Et nos doigts et orteils gelés ne tardent pas à nous rappeler à l'ordre. A 17H00, nous avons cassé le bouchon de glace en longueur, mais il manque de la hauteur pour passer dans le boyau, et les forces vives de l'équipe sont au plus bas. Nous décidons donc de renoncer, non sans avoir démérité à la tâche.
Après être redescendu et avoir bu un bon vin chaud à Méaudre, nous mettons en application le plan bis : l'un des objectifs du week-end étant de faire un bivouac sous terre, nous optons alors pour le Porche de Bournillon, un des plus grand d'Europe, et dans lequel il y a une zone adaptée à un bivouac.
Le porche est tellement majestueux que lorsque l'on pénètre dans le porche de nuit, on ne se rend même pas compte que nous sommes sous terre, en grimpant l'éboulis à l'intérieur du porche, nous atteignons rapidement une zone chaude et humide (une « poche ») qui nous saisit immédiatement, on se croirait dans un pays tropical. En fait, le porche, emmagasine de la chaleur tout l'été, et la conserve le reste de l'année.
Nicolas relèvera une température de 14°C au point de bivouac.
Après un appéro et repas lyophilisé, nous installons les matelas et sacs de couchage pour notre bivouac souterrain, à la lueur des bougies. Il faut avouer que c'est tout confort, mais pas complètement représentatif d'une cavité (taux d'humidité plus faible). Nous passons donc une excellente nuit.
Le lendemain matin, nous explorons les galeries de Bournillon, jusqu'au siphon terminal, au plus bas en cette période hivernale, mais nous remarquons les traces d'une intense activité hydrologique.
La journée de dimanche se termine par une balade bucolique jusqu'à l'entrée de la grotte de Gournier, avec son immense lac, en évitant les morceaux de glace qui tombent de la paroi par ce beau soleil dominical.
En conclusion, même si l'objectif du toboggan n'as pas été atteint dans le trou souffleur, nous avons pu nous entraîner à un bivouac spéléo et cela nous permettra de mieux nous organiser au niveau matériel / logistique pour une sortie future.
Après une halte chez Fabrice et Estelle le vendredi soir (merci à eux de nous avoir hébergés), nous arrivons à Méaudre vers 12H00, le réseau secondaire n'est pas déneigé et nous nous garons pratiquement sur une piste de ski de fond.
La marche d'approche dans la neige jusqu'à l'entrée des Saints de Glace est relativement agréable, par un beau soleil. Nous croisons d'ailleurs un groupe en initiation à l'entrée du trou souffleur.
Un problème de taille se pose à nous lorsque nous arrivons sur les Saints de Glace : le boyau d'entrée est colmaté par un bouchon de glace de pratiquement 1 m de longueur : il faut nous faut alors désobber le passage. Jérôme avait prévu un piochon pour l'occasion et nous nous relayons alors pour casser ce maudit bouchon, chose pas très aisée vue l'exiguïté des lieux. Et nos doigts et orteils gelés ne tardent pas à nous rappeler à l'ordre. A 17H00, nous avons cassé le bouchon de glace en longueur, mais il manque de la hauteur pour passer dans le boyau, et les forces vives de l'équipe sont au plus bas. Nous décidons donc de renoncer, non sans avoir démérité à la tâche.
Après être redescendu et avoir bu un bon vin chaud à Méaudre, nous mettons en application le plan bis : l'un des objectifs du week-end étant de faire un bivouac sous terre, nous optons alors pour le Porche de Bournillon, un des plus grand d'Europe, et dans lequel il y a une zone adaptée à un bivouac.
Le porche est tellement majestueux que lorsque l'on pénètre dans le porche de nuit, on ne se rend même pas compte que nous sommes sous terre, en grimpant l'éboulis à l'intérieur du porche, nous atteignons rapidement une zone chaude et humide (une « poche ») qui nous saisit immédiatement, on se croirait dans un pays tropical. En fait, le porche, emmagasine de la chaleur tout l'été, et la conserve le reste de l'année.
Nicolas relèvera une température de 14°C au point de bivouac.
Après un appéro et repas lyophilisé, nous installons les matelas et sacs de couchage pour notre bivouac souterrain, à la lueur des bougies. Il faut avouer que c'est tout confort, mais pas complètement représentatif d'une cavité (taux d'humidité plus faible). Nous passons donc une excellente nuit.
Le lendemain matin, nous explorons les galeries de Bournillon, jusqu'au siphon terminal, au plus bas en cette période hivernale, mais nous remarquons les traces d'une intense activité hydrologique.
La journée de dimanche se termine par une balade bucolique jusqu'à l'entrée de la grotte de Gournier, avec son immense lac, en évitant les morceaux de glace qui tombent de la paroi par ce beau soleil dominical.
En conclusion, même si l'objectif du toboggan n'as pas été atteint dans le trou souffleur, nous avons pu nous entraîner à un bivouac spéléo et cela nous permettra de mieux nous organiser au niveau matériel / logistique pour une sortie future.