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MONTAGNE/URBEX/FERRATE/CANYON

Article publié par B. BOUCHARD le vendredi 30 août 2019.

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Comme le dit si bien Thierry dans le programme du club, «Et voilà c'est parti pour l'ascension du fort militaire le plus haut du monde».
Jeudi matin, décollage de Charbuy à 7h00 pour Thierry et Sam, à 9h00 pour Freddy et Bruno. En route pour Montgenèvre sur une route chargée de circulation en ce week-end prolongé de la mi-août.
Arrivé sur place le camping du Bois d'Albert nous accueille. Sept hectares sous les arbres : nous y trouvons facilement une place sympa pour monter une grande tente qui nous accueillera durant 3 nuits. Le soleil est au rendez-vous, les journées agréables, mais les nuits et matinées bien fraîche avec 3°C au petit matin le samedi.
Tous les jours, levé à 7h00 et décollage vers 8h00.
Le vendredi, nous partons vers Montgenèvre pour découvrir le fort militaire. Celui-ci a été construit par les italiens, puis détruit par les français qui ont ensuite annexé le Mont Chaberton à la France en 1947.
Au bas du chemin de randonnée, nous tournons un peu pour garer la voiture : le fort attire bien du monde, notamment des italiens, et même des chinois ou japonais ! Nous ne nous attendions pas à autant de marcheurs et les parkings sont déjà saturés. Au départ, l'altitude est de 1880 m. Le dénivelé à parcourir est de 1251 m pour atteindre le sommet du mont à 3131 m. Nous partons tranquillement sur un chemin en pente douce qui longe le lit d'un torrent à sec. Après une petite heure, nous attaquons l'ascension du «colle de Chaberton», un peu plus raide, et surtout assez long. Les vues sur les Alpes se dévoilent petit à petit, notamment sur les Ecrins et le Piémont. Au col, il faut encore grimper, en suivant tranquillement les lacets pour, au final, atteindre le sommet. Le temps est magnifique et tous les sommets se dévoilent facilement. On distingue même le Mont Blanc. Par contre, il fait un peu plus frais, et les plus frileux se rhabillent.
Mais nous sommes là également pour visiter le fort. Nous redescendons alors légèrement en contrebas pour jeter un coup d'oeil aux différentes tours avant de trouver l'accès aux coursives. Elles desservent différentes pièces, notamment d'anciens bureaux, chambres, latrines ou cuisines. Par endroit la glace est présente et occupe une bonne partie du sol.
Il est temps de casser la croûte.
Puis la descente se fait tranquillement par le même chemin. Nous croisons toujours beaucoup de randonneurs qui montent, certains pour y passer la nuit.
Nous retrouvons la voiture avant 16h00. Retour à Montgenèvre pour une pinte de bière bien méritée avant de rejoindre le camping.
Le samedi matin, direction Pont-de-l'Alpe pour la via ferrata de l'Aiguillette du Lauzet. Après avoir garé la voiture, nous empruntons un large chemin qui monte tranquillement vers le massif de l'Aiguillette du Lauzet et le col du Chardonnet. Nous le quittons pour monter vers le départ de la via ferrata que nous atteignons après 45 minutes de marche. Nous mettons alors nos baudriers pour entamer l'ascension. Le départ est facile, avec un câble et quelques échelons. Puis nous attaquons une longue vire, qui monte légèrement, redescend par moment, nous fait passer par une fissure étroite. Nous croisons une petite famille de bouquetins qui s'approchent de nous avec curiosité. Nous continuons l'ascension en escalade facile sur la roche. Les passages un peu plus délicats sont équipés de quelques échelons. Parfois, il n'y a plus de câble et il faut suivre un sentier ébouleux pour rejoindre la paroi suivante. Enfin, nous attaquons la partie la plus verticale pour atteindre le sommet à 2611 m, soit 900 m au-dessus du parking de la voiture. En dehors de la marche d'approche, il nous aura fallu plus de 3h30 pour arriver là (ce qui n'est pas très performant). Nous profitons de la vue sur le massif des Ecrins. Les glaciers qui persistent font pâle figure, mais le paysage reste splendide. Des vautours tournent au-dessus de nous, et nous avons la chance d'observer quelques edelweiss.
Après le casse-croûte, nous empruntons un sentier étroit pour contourner le massif par le nord et redescendre au parking. Nous rejoignons la voiture après 1h45 de marche.
Passage ensuite par Briançon pour rencontrer Fred à qui Thierry redonne quelques affaires oubliés lors du camp canyon dans les Dolomites.
Il nous reste à ranger et reprendre la route le dimanche. Thierry et Sam font un petit détour par l'Italie. L'autoroute est encore plus chargée qu'à l'aller et nous privilégierons les départementales plus calmes.
Magnifique week-end et grand merci à Thierry pour l'avoir proposé.